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Titre du blog : la pluie et le beau temps
Auteur : guilette58
Date de création : 30-06-2010
 
posté le 02-07-2010 à 20:21:37

HISTOIRE DU CHARBON

Le charbon a été le combustible quasi unique de la révolution industrielle du I9 ème siècle avec le développement du moteur à vapeur et l’accroissement des besoins de l’industrie sidérurgique. Depuis, le pétrole puis le nucléaire et le gaz sont venus compléter l’arsenal énergétique disponible et, aujourd’hui le charbon ne représente plus que 25 % de l’approvisionnement en énergie primaire de la planète. 

 

La production de charbon mondiale est de 3,5 milliards de tonnes auxquelles s’ajoutent 900 millions de tonne de lignite. 50% du charbon produit sert à la production d’électricité, 16 % à la sidérurgie, 5 % aux cimenteries. Le solde, 29 %, au chauffage et aux autres industries, dont la carbochimie.

 

Les réserves sont considérables, de l‘ordre de 1000 milliards de tonnes, soit 250 ans de consommation au rythme actuel, mais leur exploitation future pourrait être fortement concurrencée par l’existence d’autres sources d ‘énergie moins gourmandes en main d’œuvre et donc peut être moins onéreuses à terme, ainsi que par les limites imposées aux émissions de gaz à effet de serre.

 

Il reste que le charbon demeure irremplaçable pour certaines de ses applications, pour la réduction du minerai de fer en haut-fourneaux ou la carbochimie par exemple. Le charbon reste le premier producteur d’électricité malgré le handicap constitué par une teneur en hydrogène de 4 % inférieure à celui des produits pétroliers, qui a pour conséquence une émission de CO2 plus importante pour un même pouvoir calorifique. Des solutions existent, et sont progressivement mise en œuvre, pour réduire de façon très significative les rejets polluants.

     L'ORIGINE DU CHARBON

e charbon provient de l ’accumulation de matière végétale de nature  variable : fougères arborescentes de la forêt houillère, spores, mangroves, algues,  déposée sur place (bassins autochtones) ou après transport (bassins allochtones). Ces bassins sont soit des zones marécageuses (tourbières actuelles), soit des lacs, soit des zones deltaïques, qui se sont enfoncés régulièrement, permettant à la forêt de continuer à prospérer sur de longues périodes.

Les sédiments ont  été enfouis  jusqu ’à des profondeurs variables de quelques 100 m pour les lignites, jusqu ’à plusieurs kilomètres pour les anthracites. Durant cet enfouissement le carbone organique s ’est transformé en carbone minéral  par action des micro-organismes (carbonatation), l ’eau a été expulsée en forte proportion et la roche s’est indurée.